Coup de foudre dans l'église Saint-Anne de Arles.

Un légère pointe d'Almodovar, et tout le reste ?

Un indéfinissable puit d'émotion pure, une puissance ... enfin bref, pas de mots pour décrire la photographie d'Alberto Garcia-Alix, sinon peut-être une piste avec ses propres mots : "La photographie a en elle quelque chose d'infernal; je veux dire D'où l'on ne revient pas"

C'est vrai que c'est la première expo. que j'ai vu à Arles et j'étais SUREX-citée (le contraire de SUREX-posée donc ... trés drôle), mais ça ne fait rien. Je crois que le choc ne vient pas de là.

Je ne vous cacherais pas que ce fût un moment magique pour moi, et on n'en sort "différent(e)" ... si c'est vrai.

Les personnes qui ont vu cette expo ont en général été marquées et moi, je crois que c'est au fer "noir et blanc" comme ses tirages barytés absolument magnifiques (dont vous apercevrez un échantillon avec les liens qui suivent).

A cela s'ajoute une chose rare : le titre de ses photos qu'on lit après (comme toujours) donne une clé de lecture et une dimension supplémentaire impressionnante (j'vous jure j'avais rien pris, je déteste les stupéfiants).
La plupart du temps quand je lis le titre d'une photo ça ne m'apporte rien, voire ça gache un petit bout de ce que j'avais perçu. Là c'était vraiment le contraire.

Alberto vient-il d'un autre monde ?

Si Alberto Garcia-Alix fait la Une de Arles pour une partie de la presse, je "me" reconnais peut-être plus dans l'article du Monde pour lequel : "Les scènes sont lourdes mais les images étonnamment calmes".

Pour finir je soulignerais que le lieu d'exposition, l'église Sainte Anne, avec lui au fond du coeur et autour toutes ses photos ... il paraît que ça a fait scandale mais bon ... c'était peut-être un peu surnaturel et exceptionnel alors les grands spécialistes internationaux des églises ont pris peur ...

Juste deux photos sur le site des rencontres

Petit extrait de mon ancien blog : un post à mon retour de Arles 2007

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